Pourquoi un boxer lof coûte ce prix ? (En France)
Frais engagé avant de faire de l’élevage : Demande d’affixe (facultatif même pour faire du LOF, mais, important pour faire connaitre son élevage), Certificat de capacité (ACACED) avec une remise à niveau tous les 10 ans, équipement réutilisable, diverse liée à l’élevage (ici un élevage familial). Le coût estimé : 1700 €
Le coût d’une femelle future reproductrice : Achat de la chienne (prix total qui varie en fonction du pays d’origine, de sa qualité et de la qualité de ses parents, frais de déplacement pour aller la chercher ou la faire venir à soit etc), nourriture, frais de vétérinaire, de confirmation au LOF, des tests de dépistages de santé.
Frais facultatif, mais très important pour l’élevage : Les expositions canines, le travail et les frais de routes et de logement qui vont avec. Tout cela sans être sûr à 100 % qu’elle pourra être mise à la reproduction ! Le coût estimé : 5000 € à 12 000€. Ces frais sont étalés sur 2 à 3 ans (souvent avant la reproduction).
Frais engagé avant la naissance des chiots. Tarif d’une saillie, frais de déplacements et éventuellement de logement, test de progestérone (de 2 à 5 en moyenne), acte vétérinaire divers (vaccin, herpès, virose canine, échographie, radiographie, etc.), alimentation adaptée pendant la gestation, achat du matériel à usage unique, déclaration de saillie à la SCC. Le coût estimé : 900 €
Frais engagés à partir de la naissance des chiots jusqu’à leur départ de l’élevage. Césarienne, lait en poudre, déclaration de naissance à la SCC + inscription au lof (prix par chiot), achat de consommable (jouets, litière etc), vermifuge (tous les 15 jours jusqu’à deux mois), alimentation solide, vaccin + identification, contrôle complet et certificat de bonne santé fait par le vétérinaire, coût d’électricité. Sans oublier le temps passé à s’occuper des chiots (jour et nuit). Le coût estimé : 3000 € (quand tout se passe bien, sinon les frais imprévus s’envole).
Pour conclure : Vous avez déjà une idée des dépenses réalisées pour vous permettre d’avoir un chiot dans de bonnes conditions.
Vu que l’élevage n’est pas un long fleuve tranquille, vous pouvez également prendre en compte la mortalité néonatale, stérilisation ou castration, les opérations, les décès, etc.
Je ne fais pas de l’élevage pour être riche (c’est rarement le cas dans ce milieu, d’ailleurs…) mais par passion, par contre, je ne peux pas me permettre de « m’endetter » pour cette passion.